La conception comme communication: “stratégies Eames” par Oscar Guayabero. IDEA PIKAPIKA a Vitra.

Le 27 février 2013 nous avons initié la troisième saison des IDEAPIKAPIKAs avec Oscar Guayabero au showroom de VITRA. Ensuite, nous énonçons les idées clefs de sa conférence.

Oscar Guayabero considère que pour qu'une agence d'architecture ou de conception soit une bonne agence, elle doit travailler principalement dans cinq lignes: création, production, vente, archive et recherche. Les phases de création et de production on les développe très bien, mais par contre on est très mauvais marchand. Comme il dit l'Oscar, "s'il n'y a pas de clients, il n'y a pas de conception".

Les disciplines de recherche et d’archive, soit d'un produit final comme d’un processus de travail, sont peu développées. Oscar Guayabero a décidé de s'occuper de ces deux. Sa formation est dessinateur, mais il se  défine a soi même comme "paradessinateur ". En fait, ce qu'il fait c'est de raconter des histoires. Il le fait au moyen des objets, l'écriture, les installations, les livres, les expositions et aussi en donnant des classes ou en publiant des articles.

L'idée de la conférence d'Oscar Guayabero c'était de rechercher dans les stratégies de Charles Eames et Ray Eames, en entendant la CONCEPTION comme COMMUNICATION. Pour cela il s'est concentré sur trois concepts: le cirque, le cinéma et les war rooms.

Aux Eames le CIRQUE leur a intéressé tant comme une discipline que par la multiplicité d'actions qui se produisent. Dans le cirque de trois pistes l'observateur est incapable de voir la totalité de l'action, mais il est capable de rappeler quelques parts et surtout de créer des nouvelles connexions entre celles-ci.

Quand on a demandé à Charles Eames: "qu'est-ce qui est la conception?", il a répondu avec des phrases sans connexion mais avec un sens global pareil au suivant: "La conception est une stratégie pour placer des éléments de la meilleure manière pour obtenir un propos en particulier. À la fin tout est connecté: des personnes, des idées, des objets, en admettant l'influence de ceux qui ont existé d'avance. La qualité des connexions est la clé pour la qualité de la conception résultant". L'une des bases de son travail était d'entendre tout (des objets, des espaces, des films, etc.) comme un projet de communication en suivant une stratégie particulière: "Quand l'utilisateur est surchargé avec trop d'information, le menu d'options est agrandi et de nouvelles connexions s'établissent".

Du CINÉMA, aux Eames leur a intéressé son ample capacité narrative et de communication. Les Eames ont adouci la technologie en la transformant en un spectacle domestique et familial.

Pour les Eames, les WAR ROOMS o SITUATION ROOMS sont rattachées àu CONTRÔLE.  Nous sommes en années 50, nous parlons de la Guerre Froide. Ce sont des salles avec UNE ample SIMULTANÉITÉ de données pour que les politiciens puissent prendre des décisions à temps réel. Pour ceux-ci, la multiplicité de détails génère un tout.

"Maintenant nous savons que nous perdons seulement le contrôle de ce que nous créons quand nous rejetons assumer la responsabilité de la direction et la discipline de l'usage de nos créations" (Charles Eames).

Les Eames créaient des environnements avec une haute intensité sensorielle et une multiplicité de stimulations pour que l'utilisateur ne se concentrât pas dans une idée unique, sinon qu’il fut capable d'assumer des nouvelles idées et surtout de les connecter entre celles-ci. Les concepts leur intéressaient tant comme le fait de les mettre en relation avec  d´autres concepts qui n'avaient pas en principe de connexion.

Ils entendaient le bruit positivement, comme un facteur de distorsion du message. Avec la simultanéité de messages, on baisse la garde en face des préjugés rationnels de l'utilisateur et alors est quand l'entrée de nouvelles idées est obtenue.

Pour les Eames, la CONCEPTION n'était pas simplement une profession, mais un mode de vie. Pour eux, le fait de dessiner était le fait d'offrir. Le travail des Eames ne finissait pas quand un bâtiment était construit, mais la documentation faisait déjà partie du projet.

Comme bien il dit l'Oscar, "Le meilleur projet des Eames ce sont les propres Eames".


Exposition avec Grup Idea sur la figure de l'architecte Antoni Gaudí et sa facette la plus entrepreneuriale

Les anecdotes de l'architecte Antoni Gaudí et sa méthode de travail

Le 21 juin 2012, la présentation de l'Espai Gaudí "L'atelier d'un génie ou d'un fou" a eu lieu au Musée diocésain de Barcelone. Miquel Àngel Julià Hierro, directeur du design et de la stratégie de Grup Idea, a présenté l'exposition en compagnie de l'historienne et conservatrice de l'espace Marià Marín y Torné, qui, des années plus tard, sera la cofondatrice de l'Institut de recherche Gaudí (TGRI).

Grup Idea a participé à la présentation de l'exposition et a organisé une édition de Idea Pika Pika, un événement de networking dans la même salle, après la conférence de Marín. Dans sa première intervention, l'historien a parlé de la figure d'Antoni Gaudí, son point de vue plus orienté vers l'entreprise à partir d'une série d'anecdotes de toute sa vie. Sa méthode de travail, interdisciplinaire, innovante et à la recherche du détail, inspire jour après jour le travail de Grup Idea. Dans cet article, nous rassemblons point par point les anecdotes de Gaudí l'entrepreneur telles que présentées par Marià Marín dans sa conférence :

  1. Une inspiration dans la nature et une grande ambition. La nature a créé des formes qui sont fonctionnelles et donc optimales. Gaudí s'est inspiré des formes de la nature dans son architecture, mais il est surpris que personne ne l'ait jamais mis en pratique auparavant. "Mes idées sont indiscutablement logiques, la seule chose qui me fait douter est qu'elles n'ont pas été appliquées auparavant", dit-il. Pourtant, il se dit que "ce n'est pas parce que quelque chose n'a jamais été fait auparavant qu'il ne faut pas l'essayer".
  2. Le moteur de la R&D : la recherche et le développement. Afin de mettre en pratique de nouvelles formes constructives et architecturales, Gaudí a fait venir un ingénieur dans son atelier et a construit la célèbre maquette polyfuniculaire, qu'il a mis dix ans à achever. Pour réaliser la trichromie souhaitée dans les fenêtres, il a cherché un opticien à l'université et un chimiste à l'école industrielle. L'école industrielle a été le premier laboratoire d'essai des matériaux en Europe. Il travaille à partir d'une hypothèse et la met en pratique.
  3. L'importance de l'équipe interdisciplinaire et de l'écoute active. Les informaticiens d'aujourd'hui, qui travaillent sur les calculs de la structure avec des superordinateurs, ne comprennent pas comment Gaudí a effectué ces calculs avec les outils dont il disposait à l'époque. Comment a-t-il fait ? Par le biais de son équipe : un garçon de 14-15 ans, un maçon et un ingénieur. L'ingénieur sera utile pour faire les calculs, le maçon a l'expérience de la construction et le jeune garçon sera un apprenti efficace mais, surtout, il demandera le pourquoi de tout ce que les autres n'oseront pas demander. Coworking dans "Learning from Gaudí", opportunité et modèle d'innovation commerciale.
  4. Des collaborateurs, pas des disciples. Pour les travaux du Parc Güell, Gaudí s'est entouré de collaborateurs, parmi lesquels Josep Maria Jujol. Jujol est responsable d'une grande partie de la décoration utilisant la technique du trencadís, comme dans le cas du banc de la Plaça de la Natura. Certains des bancs de la Colonia Güell sont également signés par les artisans qui les ont fabriqués.
  5. Esthétique et fonctionnalité. Qu'est-ce que l'art ? Qu'est-ce que la beauté ? Le rayonnement de la vérité. Et la vérité, c'est Dieu. Et comment je reflète cela ? Très facilement : si l'architecture que je réalise n'est pas rationnelle et utile, en plus d'être belle, j'ai fait une erreur. Selon les mots de Gaudí : "à quoi sert tout cela si je ne mets pas mon cœur avant la technique".
  6. La durabilité, la recherche de la différence. Il applique l'idée de fonctionnalité à la conception et à la construction de ses œuvres. Il est durable et a un fort penchant pour le recyclage. Dans ses œuvres, il s'appuie sur ses collaborateurs, tire le meilleur parti de la lumière et ne génère aucune réverbération dans aucun espace : "L'originalité sert de retour à l'origine", dit-il.

 

Vous pouvez regarder la conférence de Marià Marin i Torné, historienne et conservatrice de "l'étude de Gaudi" au Musée diocésain de Barcelone dans la vidéo suivante (en catalan) :


GRUP IDEA diseña la nueva sede central corporativa de SHARP EUROPE en el WTC de Cornellà

El pasado 17 de mayo de 2012, SHARP España inauguró el Centro de Excelencia para la electrónica de consumo del grupo en Europa. El acto fue presidido por Paul Molyneux, CEO de Sharp Europa. Acompañado por Ventura Pobre, Director General de Sharp España enseñó las modernas instalaciones a la Vicepresidenta del Govern de la Generalitat de Catalunya, Joana Ortega , al Cónsul General del Japón en Barcelona, Hidehiro Tsubaki, y al Primer Teniente de Alcalde de Cornellà de Llobregat, Antonio Martínez entre otras autoridades. Un nuevo SHARP Europe, una nueva estructura, comportan unos nuevos espacios. Por ello confiaron el diseño de sus espacios corporativos a GRUP IDEA, empresa especializada en arquitectura corporativa y diseño. “Sharp ha sido el inventor para la sociedad durante casi cien años”. El proyecto busca transmitir la historia y la nueva imagen de la marca centrada en el I+D, las nuevas tecnologías y el diseño. Un equipo pluridisciplinar de GRUP IDEA ha diseñado, apoyándose en los responsables de SHARP, unas oficinas que fomentan las sinergias y el trabajo en grupo. Se han proyectado espacios que muestran la “vida interior” de esta empresa multicultural. Lire la suite


Grupidea de la banca al retail

La Vanguardia

De la banque au retail